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Une revue la plus exhaustive possible des articles parus dans La Dépêche et Les nouvelles de Tahiti entre le 17 décembre 2002 et le 24 janvier 2003 m'a permis de reconstituer les faits relatés ci-après. Mais ce site n'étant pas à vocation "journalistique", l'objectivité ou la véracité des informations n'est pas garantie.
Résumé des extraits d'articles présentés à partir de cette page (pour le détail, cliquer sur la date)
Au fil des textes, on retrouve des photos
du Wind Song prises en décembre, puis le 19 janvier 2003 (il s'agit de série de photos - par exemple au coucher du soleil - mais chacune est unique)
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Depuis Mai 2002, le Wind Song croise dans
les eaux Polynésiennes, après cinq ans d'absence.
Le 30 novembre au soir, il quitte Raiatea à destination de Huahine. A son bord, 219 personnes.A 1h30 le lendemain matin, tous les passagers sont brusquement réveillés: un incendie est déclaré dans la salle des machines. Tous sont évacués durant la nuit, et ramenés à Raiatea. |
04/12/2002 |
L'incendie fait rage à bord du Wind Song. |
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Arrivée du Wind Song au port de Papeete. A bord, le feu est tout juste maîtrisé. |
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Les premiers remous financiers se forment autour du navire... ce dernier est saisi par la justice, tandis la compagnie Windstar envisage de ne plus l'exploiter. |
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La compagnie Windstar Cruises décide de ne plus exploiter le navire. Les opérations de depollution, exigées par la réglementation internationale, ont déjà commencé, tandis qu'une demande d'immersion est officiellement envoyée au Territoire. |
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La fin du Wind Song se profile, même si elle parait peu glorieuse. On s'oriente de plus en plus vers un sabordage; il est proposé d'en faire un site de plongée. |
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Chacun y va de son petit scenario pour apporter une fin digne au Wind Song. Site de plongée ou hôtel flottant ? |
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Le sabordage se confirme, le navire est complètement dépollué. Les démarches du GIE plongée stagnent, même si un entretien avec le Ministre de l'Environnement apporte quelques espoirs. |
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Courrier des lecteurs. L'arrivée
prévue dans quelques jours à Papeete du Wind Star, sistership
du Wind Song pousse ce dernier vers ... ailleurs.
Le président du gouvernement sort de sa réserve, et délivre un arrêté d'autorisation d'immersion en pleine mer. La date pressentie pour l'opération est le 20 janvier. |
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A la une des Nouvelles de Tahiti, l'annonce de la date fatidique. De leur coté, les appels des plongeurs n'ont pas obtenu la moindre réponse. |
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La fédération polynésienne de plongée s'accroche à son projet même s'il ne reste plus beaucoup d'espoir. Il reste à peine deux jours d'existence au Wind Song. |
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Coup de théatre: dimanche matin, ceux que l'on appellera plus tard les "anti-immersion", un collectif d'écologistes et de militants, prend d'assaut le navire à quai. Le dénouement de cette opération est le report de l'immersion d'une semaine, accordé par le Tribunal Administratif de Papeete. Le collectif demande par ailleurs une contre-expertise sur l'état de dépollution du navire. |
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Premières démarches pour demander l'annulation du report d'immersion. |
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Les autorités territoriales ne
comprennent pas la décision du tribunal administratif. De son coté,
le collectif "anti-immersion" échafaude son plan de bataille. Si
le sabordage paraît toujours la seule issue, le but est de gagner
du temps, là où d'autres voulaient voir disparaître
le navire au plus vite.
Les différentes opinions, qu'elles soient émises par le Ministère de l'Environnement ou des Verts, ne manquent pas de pertinence. Si le sabordage du navire en pleine mer paraît un énorme gâchis, les contraintes financières sont bien réelles. |
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Le Wind Star, sistership du Wind Song,
arrive discrètement à Papeete. La polémique se poursuit,
mais le débat se calme. Les Verts proposent des solutions.
Le tribunal administratif nomme deux experts chargés de vérifier l'état de dépollution du navire, accédant ainsi à la demande des "anti-immersion". Pendant ce temps, Gaston Flosse, Président du gouvernement, autorise à nouveau, par arrêté, la société Wind Star Cruises à "immerger le navire Wind Song dans les eaux territoriales de la Polynésie française". Le report du tribunal administratif est donc annulé, le sort en est jeté. En soirée, le Wind Song remorqué franchit la passe de Papeete |
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A l'insu et à la grande surprise des "anti-immersion", le Wind Song a été remorqué jusqu'au site où il devait être coulé. Les deux experts mandatés par le Tribunal administratif, arrivés au matin sur le quai des cargos, n'ont donc pu que constater l'absence du navire. Même la presse a été prise de cours, puisque les articles parus ce jour là parlent encore du naufrage au conditionnel. |
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Stupeur et indignation, les "anti-immersion" usent de tous les superlatifs pour exprimer leur mécontentement, tandis que le Territoire assume sa décision. Après le débat écologiste, la polémique prend maintenant une tournure politique. |
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Le collectif écologiste avance ses arguments et ses attaques, le Territoire se justifie. |
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Réactions d'un lecteur, préoccupé par le retentissement de cette histoire au niveau du tourisme local. |
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La phase juridique est maintenant entamée pour les "anti-immersion". Un autre lecteur réagit par rapport à la lettre précédemment évoquée. |
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A partir du rapport Véritas, un point sur les différentes étapes de cette histoire, rappelant les divers arguments. Hypothèses et questions qui resteront en suspens. |
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La maison du président du tribunal administratif est cambriolée. Les médias, se souvenant du récent accroc lié au Wind Song, insinuent que le gouvernement pourrait y être pour quelque chose. Les réactions sont vives. |
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Le site Yahoo!Actualités nous apporte plus d'informations sur la suite des démarches entamées contre le Territoire. |
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