Le Tiki village


L'attraction numéro un à Moorea, c'est le Tiki village. Dans la journée, c'est la reconstitution d'un village traditionnel, et dans la soirée, c'est un spectacle de danse Tahitienne qui, parait-il, est un des meilleurs. Malheureusement, vous n'aurez pas l'occasion de le voir, car vous passez juste une journée à Moorea. (*)

La visite commence par une explication du fonctionnement d'une ferme perlière. C'est particulièrement interessant de connaitre tous les stades du développement d'une perle noire, beaucoup plus nombreux qu'il n'y parait.


La promenade se poursuit dans le village reconstitué; votre guide vous expliquera notamment l'importance du tatouage dans la culture polynésienne, où il était considéré comme une preuve de courage. En effet, la méthode employée était beaucoup plus douloureuse qu'aujourd'hui, et les jeunes hommes soumis à ce rituel devaient rester silencieux, sous peine d'être bannis du village.
Le tailleur de pierres, quant à lui, passe de nombreuses heures à frapper, polir la matière, modifier les formes.







Voici le four polynésien traditionnel. Un trou creusé à même le sol, et dont le fond est recouvert de pierres, recevra les braises. Le maa'a (repas) sera enveloppé dans des feuilles de bananier, puis posé sur les braises. Enfin, le tout sera recouvert de sable, et la cuisson se fera à l'étouffée.



Le tiki-village, proie des flammes !

En juillet dernier, un incendie se déclarait au Tiki village. Une dure épreuve pour les habitants, qui restent malgré tout optimistes. Grace à la bonne volonté de tous, le village se relèvera. Tous les détails dans la presse locale, les articles seront bientot disponibles sur ce site.





(*) Si vous voulez passer une nuit à Moorea et voir ainsi le spectacle du soir au Tiki Village, envoyez-moi vos dons (j'accepte les chèques, les cartes bancaires accompagnées du code, les espèces, euros, dollars...) soyez généreux, afin que je puisse dormir dans un endroit sympa - dans le seul but de vous ramener des images plus belles les unes que les autres, ça va sans dire.